L’entretien avec les candi­dats est une partie cruciale du proces­sus d’embauche. Afin d’embaucher les candi­dats les plus quali­fiés, les respon­sables du recru­te­ment, les recru­teurs et les RH doivent être formés à la manière de mener effi­ca­ce­ment un proces­sus d’en­tre­tien, qui soit effi­cace et, plus impor­tant encore, convi­vial pour les candidats.

Mener un proces­sus d’en­tre­tien effi­cace est très impor­tant pour l’or­ga­ni­sa­tion, car il permet de trou­ver et d’embaucher les meilleurs talents pour une crois­sance future. De plus, un proces­sus d’entretien orga­nisé faci­lite le recru­te­ment et donne une impres­sion posi­tive aux candi­dats potentiels.

Par consé­quent, les employeurs et les respon­sables du recru­te­ment recherchent des conseils d’entretien éprou­vés pour le proces­sus d’entretien. Faites-vous partie de ceux qui recherchent des moyens de mettre en place un flux de travail effi­cace pour vos entretiens ?

Si c’est le cas, alors cet article est une mine d’or pour vous. Il donne un aperçu des meilleurs conseils que les inter­vie­weurs peuvent mettre en œuvre pour évaluer effi­ca­ce­ment les candi­dats, dyna­mi­ser le proces­sus d’embauche et offrir une expé­rience d’en­tre­tien posi­tive aux candidats.

Comment être un bon intervieweur ?

Eh bien, cette ques­tion vous vient peut-être à l’esprit : quelles sont les quali­tés d’un bon intervieweur ?

Les bons inter­vie­weurs sont ceux qui font des efforts d’embauche déli­bé­rés pour tirer le meilleur parti du proces­sus d’en­tre­tien des candidats.

En effet, inter­vie­wer des talents est une tâche diffi­cile et complexe. Cependant, cela vous donnera de grands talents qui appor­te­ront crois­sance et succès à votre orga­ni­sa­tion. Pour être un bon inter­vie­weur, il faut possé­der les quali­tés suivantes.

Qualités d’un bon intervieweur

  • Comportement amical.
  • Capacité à recon­naître les talents.
  • Doit avoir une connais­sance du poste ouvert.
  • Expert en langage corporel.
  • Expérimenté dans la gestion des personnes.
  • Compétences conver­sa­tion­nelles efficaces.
  • Impartial.
  • Capable de contrô­ler ses émotions.

Outre les quali­tés mention­nées ci-dessus, l’in­ter­vie­weur doit bien se prépa­rer, être métho­dique et s’en­traî­ner à prendre des notes pour le proces­sus d’entretien.

Au fil du temps, les enquê­teurs doivent amélio­rer leur juge­ment et tirer les leçons des erreurs passées.

10 meilleurs conseils d’entretien pour les intervieweurs

1. Connaître le poste à pourvoir

Avant de créer une descrip­tion de poste parfaite, l’in­ter­vie­weur doit se rensei­gner sur le poste vacant.

  • Quels types de compé­tences cela demande-t-il chez les candidats ?
  • Quelle expé­rience les candi­dats doivent-ils posséder ?
  • Quelle quali­fi­ca­tion faut-il ?

Si le rôle est tech­nique, l’in­ter­vie­weur doit alors connaître briè­ve­ment les condi­tions tech­niques de recru­te­ment et avoir des connais­sances sur certains logi­ciels et outils.

Pour bien comprendre le poste, on peut se rensei­gner auprès de personnes occu­pant cette posi­tion, effec­tuer une recherche sur Google pour en savoir plus et inter­ro­ger des personnes en ligne sur des plate­formes comme LinkedIn ou Indeed.

2. Créez une description de poste précise

Il est vrai que créer une descrip­tion de poste claire est extrê­me­ment impor­tant pour éviter toute confu­sion, publier des offres d’emploi effi­caces et inci­ter les candi­dats perti­nents à postu­ler pour le poste vacant.

Par consé­quent, une recherche appro­fon­die est néces­saire avant de rédi­ger une descrip­tion de poste. L’intervieweur ou les respon­sables du recru­te­ment peuvent mettre en œuvre les conseils suivants pour créer une descrip­tion effi­cace du poste ouvert.

  • Utilisez un titre de poste précis. Rendez-le précis.
  • Assurer la clarté et l’exactitude.
  • Expliquez les tâches et respon­sa­bi­li­tés quotidiennes.
  • Mentionnez les quali­fi­ca­tions, les compé­tences et l’expérience requise.
  • Mentionnez les avan­tages sociaux et les avan­tages sociaux ainsi que le salaire.
  • Soyez bref et clair.

3. Préparez une liste des questions à poser

Les enquê­teurs doivent éviter les ques­tions géné­riques telles que « Quelle est votre plus grande faiblesse ? » ou « Où vous voyez-vous dans cinq ans ? ».

De telles ques­tions sont trop utili­sées, inef­fi­caces et sans perti­nence à l’heure actuelle. Poser les bonnes ques­tions est essen­tiel pour évaluer correc­te­ment les candidats.

Alors, prépa­rez une courte liste de ques­tions d’en­tre­tien de sélec­tion qui sont très perti­nentes pour le poste à pour­voir et assu­rez-vous qu’il s’agit de ques­tions ouvertes.

Astuce bonus : n’ou­bliez pas d’ajou­ter des ques­tions compor­te­men­tales et situa­tion­nelles, car elles aident l’in­ter­vie­weur à comprendre les compé­tences géné­rales telles que la commu­ni­ca­tion, la capa­cité de réso­lu­tion de problèmes et la pensée critique.

4. Examinez le curriculum vitae avant l’entretien

L’intervieweur doit véri­fier les curri­cu­lum vitae pour connaître les compé­tences en infor­ma­tion de base et l’ex­pé­rience des candi­dats. Cette pratique fera gagner du temps à l’in­ter­vie­weur car il n’aura désor­mais plus à perdre son temps à poser des ques­tions déjà mention­nées dans le CV.

Cela montrera aux candi­dats que vous avez pris le temps de vous assu­rer d’un entre­tien produc­tif. En outre, cela aidera l’in­ter­vie­weur à poser des ques­tions adap­tées au candidat.

5. Montrez que vous vous souciez

Un proces­sus de recru­te­ment convi­vial pour les candi­dats est essen­tiel car il contri­bue à offrir une expé­rience posi­tive aux candi­dats qui, à terme, améliore l’image de marque de l’employeur. Ainsi, même si le candi­dat ne convient pas au poste vacant, il garan­tit toujours qu’il se sent bien dans l’entreprise.

L’intervieweur doit commen­cer l’en­tre­tien sur une note posi­tive. Avant de commen­cer à commu­ni­quer avec les candi­dats, saluez-les et faites-les se sentir à l’aise et bien­ve­nus. Offrez-leur de l’eau et établis­sez un contact visuel autant que possible.

L’intervieweur doit se présen­ter ainsi que ses collègues inter­vie­weurs et expli­quer briè­ve­ment le poste pour lequel il recrute. Facilitez le proces­sus des candi­dats et huma­ni­sez le proces­sus d’embauche pour les candidats.

Astuce bonus : concen­trez-vous sur la conver­sa­tion et répon­dez aux questions/doutes des candidats.

6. Parlez moins, écoutez davantage

La seule qualité qui fera de vous un inter­vie­weur effi­cace est la capa­cité d’écoute active. Cela permet­tra à l’in­ter­vie­weur de se concen­trer atten­ti­ve­ment sur les réponses du candi­dat sans aucune distraction.

De plus, les candi­dats pour­raient être nerveux. Il est donc facile de prendre le dessus sur la conver­sa­tion et de trop parler de soi et de l’entreprise. Cependant, il faut garder à l’esprit qu’il ne s’agit pas d’eux ; il s’agit de la personne inter­ro­gée. Attendez donc que le candi­dat ait fini de répondre avant de poser la ques­tion suivante.

Astuce bonus : concen­trez l’entretien sur le candidat.

7. Entraînez-vous à prendre des notes

Vous ne pouvez pas vous souve­nir de toutes les infor­ma­tions dont vous et le candi­dat avez discuté lors de l’entretien.

Par consé­quent, s’entraîner à prendre des notes est crucial lorsque vous inter­vie­wez un certain nombre de candi­dats. Cela va de pair avec une écoute active de ce que décrit le candidat.

Assurez-vous de vous concen­trer sur les réponses du candi­dat plutôt que sur vos juge­ments. Mettez en œuvre des tech­niques effi­caces de prise de notes pour enre­gis­trer les réponses du candi­dat que vous pour­rez consul­ter plus tard lorsque vous pren­drez les déci­sions finales d’embauche.

8. Ne rabaissez pas le candidat

De nombreux inter­vie­weurs et respon­sables du recru­te­ment pensent qu’ils doivent avoir une impres­sion sur le candi­dat, ils se montrent donc occu­pés, faisant attendre le candi­dat pendant plusieurs minutes. Parfois, ils sont vrai­ment occu­pés et oublient d’informer les candi­dats de repro­gram­mer l’entretien.

De tels actes lais­se­ront aux candi­dats une impres­sion néga­tive sur l’or­ga­ni­sa­tion et la répu­ta­tion de l’employeur.

Il est donc essen­tiel de respec­ter le temps et les valeurs des candi­dats. Soyez ouvert d’es­prit et ne rabais­sez pas les candi­dats même s’ils ne corres­pondent pas à vos exigences. Montrez-leur que vous souhai­tez vrai­ment les connaître.

9. Évaluez les réponses des candidats avec une échelle cohérente

Lors de l’éva­lua­tion des candi­dats, une échelle de « faible » à « élevé » ou de « médiocre » à « excellent » fonc­tionne bien. Les respon­sables du recru­te­ment ou les enquê­teurs peuvent se réfé­rer aux notes pour évaluer les candi­dats après avoir mené tous les entretiens.

C’est là que les entre­tiens struc­tu­rés deviennent très utiles, car ils vous permettent d’éva­luer les réponses de chaque candi­dat pour le même ensemble de ques­tions standard.

10. Conseils aux enquêteurs après l’entretien

Une fois que vous avez terminé le proces­sus d’entretien, il est temps de créer un rapport sur chaque candi­dat. Reportez-vous aux notes que vous avez créées lors de l’entretien pour prépa­rer un rapport complet.

Un logi­ciel de recru­te­ment en ligne tel que le système de suivi des candi­dats (ATS) peut être très pratique car il vous four­nit une carte de poin­tage de chaque candi­dat interviewé.

De plus, les respon­sables du recru­te­ment ou les inter­vie­weurs doivent assu­rer un suivi auprès des candi­dats même s’ils sont reje­tés ou sélec­tion­nés. Il est impé­ra­tif de four­nir une réponse défi­ni­tive. Selon une enquête réali­sée par LinkedIn, 52 % des candi­dats ayant reçu des commen­taires étaient plus suscep­tibles de pour­suivre une rela­tion avec l’entreprise.

Le suivi des candi­dats laisse une impres­sion posi­tive et montre que vous vous souciez de savoir s’ils devien­dront ou non votre prochaine embauche.

Enfin et surtout, soyez juste et essayez d’éliminer les préju­gés incons­cients dans le proces­sus d’embauche.

Façons de s’améliorer en tant qu’intervieweur

L’enquêteur peut avoir des préju­gés incons­cients, qu’il en soit informé ou non. En consé­quence, cela peut affec­ter leur juge­ment quant à la capa­cité des candidats.

Ainsi, afin de réduire les préju­gés dans le proces­sus d’embauche, les respon­sables du recru­te­ment ou les enquê­teurs peuvent utili­ser le test d’as­so­cia­tion impli­cite (IAT) de Harvard pour deve­nir plus conscients de leurs préju­gés et les élimi­ner. En outre, l’intervieweur peut en apprendre davan­tage sur le fonc­tion­ne­ment des biais cognitifs.

Si l’in­ter­vie­weur n’est pas à l’aise seul avec les candi­dats, il peut alors deman­der à ses collègues de l’ai­der dans le proces­sus. Il divi­sera l’entretien en parties et en ques­tions. Cela améliore égale­ment votre juge­ment pour mieux évaluer les candidats.

Même si vous avez préparé une liste de ques­tions, essayez d’être plus conver­sa­tion­nel et disposé à sortir du scéna­rio si cela permet aux candi­dats de parler de leurs compé­tences et de leur expé­rience professionnelle.

Conseils bonus : la pratique est parfaite pour amélio­rer votre jugement.

Enfin, appre­nez de vos erreurs. Tenez des registres, surveillez les résul­tats et deman­dez conseil pour être un inter­vie­weur efficace.

Conseils d’entretien de groupe pour les recruteurs

Un entre­tien de groupe se produit lorsque les respon­sables du recru­te­ment forment un panel pour inter­vie­wer un ou plusieurs candi­dats simul­ta­né­ment. Ainsi, plusieurs candi­dats sont inter­viewés simul­ta­né­ment pour des postes similaires.

Afin de mener à bien les entre­tiens de groupe, ils doivent être bien plani­fiés, métho­diques et exécutés.

Avant tout, assu­rez-vous que chaque candi­dat sait qu’il sera présent à une réunion pour un entre­tien de groupe et qui mènera le proces­sus d’entretien.

Deuxièmement, le panel d’in­ter­vie­weurs doit s’as­seoir et déter­mi­ner comment ils mène­ront l’en­tre­tien, quel type de ques­tions ils pose­ront et comment évaluer les perfor­mances de chaque candidat.

Avant de commen­cer l’en­tre­tien de groupe, chaque enquê­teur doit se présen­ter, indi­quer son nom et son titre de poste et expli­quer pour­quoi il parti­cipe à l’en­tre­tien. Posez égale­ment les ques­tions une par une, car ce n’est pas juste si les ques­tions arrivent toutes en même temps.

À la fin de l’en­tre­tien, deman­dez aux candi­dats s’ils ont des ques­tions ou des doutes concer­nant le poste vacant ou l’organisation.

Faites un débrie­fing avec vos collègues inter­vie­weurs et discu­tez de votre impres­sion des candi­dats une fois l’entretien terminé. Cela vous amènera à prendre des déci­sions meilleures et plus collaboratives.

Réflexion finale sur les conseils destinés aux enquêteurs

En conclu­sion, le marché est extrê­me­ment concur­ren­tiel. Il est donc extrê­me­ment impor­tant de mener un entre­tien de qualité pour atti­rer les meilleurs talents dans votre entreprise.

Un entre­tien effi­cace donne égale­ment un aperçu des valeurs, de l’éthique de travail et de l’at­ti­tude géné­rale des candi­dats. Il s’agit essen­tiel­le­ment d’un excellent indi­ca­teur de la manière dont le candi­dat embau­ché s’intégrerait à l’entreprise.

Dans cet article, nous avons mentionné tout ce qui est néces­saire pour être un bon inter­vie­weur, des conseils pratiques aux méthodes pour s’amé­lio­rer en tant qu’intervieweur.

À vous de montrer main­te­nant que vous êtes un bon recruteur !

Fabien Perez